CAHIER DES CHARGES
Le traitement visuel de la saison à venir devra répondre à certains impératifs :
- s’adresser plus particulièrement au public que nous souhaitons conquérir : les personnes de 25 à 50 ans,
- la forme proposée doit jouer la carte du décalage et de la parodie,
- la mention du prix minimum de la place doit toujours figurer sur la communication relative aux spectacles (à partir de 11 euros).
Le traitement visuel de la saison à venir devra répondre à certains impératifs :
- s’adresser plus particulièrement au public que nous souhaitons conquérir : les personnes de 25 à 50 ans,
- la forme proposée doit jouer la carte du décalage et de la parodie,
- la mention du prix minimum de la place doit toujours figurer sur la communication relative aux spectacles (à partir de 11 euros).
Le visuel global de la saison puisera son inspiration dans l’univers du livre et de la littérature : tous genres confondus, du roman au livre d’art, du polar à la bande dessinée.
Quant aux visuels des spectacles (lyriques, chorégraphiques et une partie des pièces de théâtre), nous souhaitons les dévoiler au public au fur et à mesure de la saison. Le programme de la saison sera ainsi illustré par le visuel global et chaque spectacle ne sera évoqué que par un élément graphique. Cet élément sera ensuite repris et développé ultérieurement sur les supports destinés à la communication des spectacles. L’objectif étant de susciter la curiosité et l’attente du public à la manière d’un feuilleton.
Quant aux visuels des spectacles (lyriques, chorégraphiques et une partie des pièces de théâtre), nous souhaitons les dévoiler au public au fur et à mesure de la saison. Le programme de la saison sera ainsi illustré par le visuel global et chaque spectacle ne sera évoqué que par un élément graphique. Cet élément sera ensuite repris et développé ultérieurement sur les supports destinés à la communication des spectacles. L’objectif étant de susciter la curiosité et l’attente du public à la manière d’un feuilleton.
Ce parti pris nécessite une forte cohérence générale de la conception graphique.
CONCEPT 1 / LES PRIX LITTÉRAIRES
Sur la scène, trône un drôle de piano. C’est un piano-livre, mariage sublime du verbe et de la note originels.
Les pages sont ouvertes vers le public et lorsqu’un musicien s’y installe, des univers prennent forme, des objet apparaissent, transportant directement le spectateur dans le monde enchanté de l’opéra. On ne sait jamais à l’avance ce qui va apparaître, c’est fonction de l’oeuvre, de la mise en scène de l’interprétation et bien sur de l’humeur du jour.
À la fin de chaque spectacle, un merveilleux pêle-mêle envahit la scène et l’esprit des spectateurs, qui repartent chez eux pleins d’images, de mots et de notes. L’affiche de saison met donc en scène cet instrument magique au service du texte et de la musique.
À la façon d’un prix littéraire, un bandeau rouge traverse le livre-piano positionnant l’Opéra Théâtre de Metz Métropole et sa saison au centre du message. Sur la couverture du livre “Au commencement était le verbe”.
À la façon d’un prix littéraire, un bandeau rouge traverse le livre-piano positionnant l’Opéra Théâtre de Metz Métropole et sa saison au centre du message. Sur la couverture du livre “Au commencement était le verbe”.
En lieu et place de la partition musicale, un livret original. Au pied du piano d’autres livrets empilés attendant l’interprétation magique côtoient l’épée d’un roi, la montre d’un meunier, la rose de Carmen ou encore l’arrosoir du jardin dans “La chouette enrhumée”. Cette liste d’objet n’est pas exhaustive et doit suggérer la saison plus que l’illustrer fidèlement. Au spectateur de découvrir à quelle oeuvre appartient quel objet.
CONCEPT 2 / DÉCOUPAGES ET ORIGAMIS
La saison est un “livre sacré”. Posé sur la scène, sa couverture prend la lumière des projecteurs. Cette bible émane en trompe l’oeil de la salle de l’opéra et de ses fauteuils rouges. La saison est annoncée en lettres dorées à l’or fin et constitue l’accroche principale du visuel. Ce livre renferme tous les secrets de la nouvelle saison.
De ses pages s’échappent le violon de “Piquillo” et la couronne d’un roi en papier découpé, là l’éventail et la rose de “Carmen” en pliage, ... la vision de Lady Macbeth en Mante religieuse et bien d’autres découpages et origamis qui prêtent à réflexion.... La page de texte est la matière première de l’oeuvre et par son mariage à la partition musicale, elle se plie aux exigences de la mise en scène pour devenir spectacle. Qu’elle soit froissée, pliée, arrachée ou découpée, la page extraite du livre prend forme sous le regard du spectateur sur la scène de l’Opéra Théâtre.
Le graphisme du visuel de saison joue la carte du trompe l’oeil en rappelant le coin de page d’un livre que l’on ouvre. La page est légèrement inclinée pour s’inscrire dans une dynamique expressive de l’oeuvre lue. Le guide de saison s’appuie sur ce concept en gardant une mise en page très blanche proche des pages d’un livre.
Chaque objet de papier est ensuite proposé en découpe ou en pliage dans le guide de saison, face au texte de l’oeuvre ne révélant ainsi qu’une partie du mystère puisque l’affiche du spectacle ne sera dévoilée qu’au fil de la saison...
Chaque objet de papier est ensuite proposé en découpe ou en pliage dans le guide de saison, face au texte de l’oeuvre ne révélant ainsi qu’une partie du mystère puisque l’affiche du spectacle ne sera dévoilée qu’au fil de la saison...
Afin d’insister sur la notion de prix attractif, chaque visuel porte une étiquette prix “façon libraire”où l’on peut lire clairement « Place à partir de 11 euros ». Le prix ainsi affiché combat l’idée que l’opéra est cher et situe l’oeuvre au rang d’objet de grande consommation dans la continuité du concept initié la saison précédente.
CONCEPT / LE MARQUE PAGE
Nous présentons la saison comme une pile de livres posée sur la scène de l’opéra. L’arrière-plan est rouge pour restituer le paysage dans lequel les livres sont transposés (la salle de l’opéra). La pile, vue en contre-plongée s’élève vers le regard du spectateur.
Chaque œuvre est assimilée à un livre qui tire sa singularité de sa forme, son orientation, sa couleur et surtout du marque-page qui en dépasse. Il ne s’agit pas d’une pile statique, elle est vivante, dynamique et tire sa force de l’équilibre, dans le contrepoids des pièces qui la compose à l’instar de la nouvelle saison. “Au commencement était le verbe” nous dit Éric Chevalier dans l’édito de cette nouvelle saison. C’est le pilier fondateur, chaque livre une nouvelle pierre. L’équilibre physique atteint est un hommage à l’équilibre artistique réalisé entre l’œuvre écrite originelle et sa partition musicale.
De chaque livre dépasse un marque-page. Cet objet est une émanation visuelle de l’œuvre proposée. Le mariage du verbe et de la note stimule l’imaginaire faisant naître des images très concrètes et souvent décalées en référence directe à l’univers de l’œuvre. La pile est organisée de façon à ne pas dévoiler les titres des œuvres, entretenant ainsi un certain “mystère” sur la signification de chaque marque-page.
Chaque œuvre est assimilée à un livre qui tire sa singularité de sa forme, son orientation, sa couleur et surtout du marque-page qui en dépasse. Il ne s’agit pas d’une pile statique, elle est vivante, dynamique et tire sa force de l’équilibre, dans le contrepoids des pièces qui la compose à l’instar de la nouvelle saison. “Au commencement était le verbe” nous dit Éric Chevalier dans l’édito de cette nouvelle saison. C’est le pilier fondateur, chaque livre une nouvelle pierre. L’équilibre physique atteint est un hommage à l’équilibre artistique réalisé entre l’œuvre écrite originelle et sa partition musicale.
De chaque livre dépasse un marque-page. Cet objet est une émanation visuelle de l’œuvre proposée. Le mariage du verbe et de la note stimule l’imaginaire faisant naître des images très concrètes et souvent décalées en référence directe à l’univers de l’œuvre. La pile est organisée de façon à ne pas dévoiler les titres des œuvres, entretenant ainsi un certain “mystère” sur la signification de chaque marque-page.
Chaque marque-page est ensuite proposé en découpe dans le guide de saison, face au texte de l’œuvre, ne révélant qu’une partie du mystère puisque la couverture du livre ne sera dévoilée que sur l’affiche du spectacle au fil de la saison...
Afin d’insister sur la notion de prix attractif, chaque visuel porte une étiquette prix “façon libraire” où l’on peut lire clairement « Place à partir de 11 euros ». Le prix ainsi affiché combat l’idée que l’opéra est cher et situe l’œuvre au rang d’objet de grande consommation, dans la continuité du concept initié lors de la saison précédente.
Afin d’insister sur la notion de prix attractif, chaque visuel porte une étiquette prix “façon libraire” où l’on peut lire clairement « Place à partir de 11 euros ». Le prix ainsi affiché combat l’idée que l’opéra est cher et situe l’œuvre au rang d’objet de grande consommation, dans la continuité du concept initié lors de la saison précédente.
SONT PASSÉS À LA TRAPPE